Je fais souvent ce rêve étrange et fortifiant d’un monde où l’homme et la nature écouleraient ensemble des jours heureux, dans un parfait respect mutuel, un constant enrichissement réciproque. Environnés par une végétation bienveillante, mes pas foulent une accueillante rampe de bois qui me mène où bon lui semble.
Des espaces de vie m’apparaissent peu à peu, parallélépipèdes aux lignes nettes, comme épurées. Je pénètre dans l’un d’eux, et aussitôt je suis submergé par une vague de bien-être et de sérénité incomparables. Jamais je ne me suis senti autant chez moi.
Une baie vitrée m’offre le spectacle enchanteur d’une mer nourricière scintillant sous le franc soleil des Caraïbes. Tout à coup, j’ai le sentiment que le bonheur que j’éprouve n’a plus à voir avec les songes, mais avec la plus désirable, la plus accessible des réalités.